Coup de coeur musical au chanteur DARAN.
Jean-Jacques Daran n’est pas à proprement parler un jeune qui a besoin d’un coup de pouce… Quarante-cinq ans, sept albums ( dont deux, sous le label Daran et les chaises »), bercé par des influences rock blues, ce chanteur compositeur élevé aux « Pink Floyd « , à la période où rien n’était pré-formaté, met son talent d’interprète hors norme, au service d’auteurs fidèles aux textes sublimes comme Miossec * et Pierre Yves Lebert.
Perfectionniste en perpétuel renouvellement, Daran trouve toujours une manière de séduire son public et émerveille par la qualité de sa voix, sa musique et ses propos.
Installé depuis 2010 au Québec, Daran, sans « les chaises » est revenu au printemps 2013, présenter à la France, son nouvel album « L’homme dont les bras sont des branches»., entièrement conçu au Canada. Ce CD aux paroles très puissantes et aux mélodies imparables, oscille entre ballades poignantes et titres plus rocks .
Voici un petit bijou, énorme coup de cœur : Le hall de l’hôtel
LE HALL DE L’HOTEL (Daran –Miossec *)
Une illumination
Elle rentre dans l’hôtel
Et commande une boisson
En s’essuyant deux perles
De sueur sur le front
Une illumination
Elle regarde la plage, le soleil
Demande si on fait encore demi-pension
Me dit que la chambre est belle
Qu’il fait si beau pour la saison
Une illumination
A en perdre la raison
Une illumination
Qui tombe soudain du ciel
C’est plus fort qu’une étincelle
Quand on attendait plus rien d’ici-bas
Quand on attendait plus rien de bon
Plus rien d’aussi beau
D’aussi beau
Elle ouvre le coffre
De sa Mercedes diesel
En sort deux sacs
Et les dépose sur le perron
Me dit qu’il n’y a pas de problème
Qu’elle prend la chambre pour la semaine
Une illumination
C’est presque criminel
C’est comme un orage de grêle
Qui vous rappelle
Qu’on a été si beau
Qu’on a été si fort et si bon
Et qu’on a tout raté
On n’sait même plus pour quelle raison
Une illumination
Ça reste éternel
C’est pas une étincelle
C’est de la lave en fusion
Je sais que j’étais fait pour elle
Et qu’elle aurait pu ne pas dire non
Les vies sont parfois cruelles
Pour ceux qui se croisent en trop d’attentions
C’est la fin de l’été
L’automne est déjà dans le ciel
L’hiver se pointe à l’horizon
Et je pense toujours à elle
je pense toujours à elle
Tout seul comme un con
Et je pense toujours à elle
Je pense toujours à elle
Derrière la réception
Et je pense toujours à elle
je pense toujours à elle
Tout seul comme un con
Et je pense toujours à elle
Je pense toujours à elle
Tout seul comme un con
Derrière la réception
*L’auteur -compositeur interprète Miossec, fera l’’objet d’un de mes prochains coups de cœur »
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